Après une trop longue absence, me revoilà.
Après vous avoir fait monter en hélicoptère, raconté un conte de fée, et avoir un regard différent sur le burnout, je vous propose aujourd’hui d’aller à la rencontre du « changement».
A quel moment doit-il se produire ?
Y-a-t-il plusieurs stratégies à avoir ?
De quoi dépendent ces stratégies ?
Toute organisation (à) a une structure dont l’analogie peut être faite avec le squelette qui supporte des muscles, des organes le tout alimenté par du sang et qui constitue notre corps.
Lorsque des accidents surviennent, notre corps peut être perturbé ou carrément être en danger.
Comment le soigner? Vous serez, sans aucun doute, d’accord avec moi qu’il faudra poser un diagnostic en vue de déterminer l’état global du corps, ce qui est « malade », blessé . Dispose-t-il de suffisamment de ressources pour arriver à se soigner seul avec quelques aménagements. Dans quel environnement évolue-t-il ? Faut-ilenvisager des interventions plus profondes : prothèses, chimio….
Et notre organisation ? Elle va rencontrer des difficultés au cours de sa vie et pour y faire face elle va utiliser des stratégies qui vont dépendre de la gravité de l’impact que ces difficultés ont sur elle. Un diagnostic s’impose les mesurer.
L’organisation sera diagnostiquée comme opérante lorsqu’elle a suffisamment de ressources dans son fonctionnement actuel pour ne pas devoir faire des grandes modifications. Nous parlerons de changement « cosmétique » ou de stratégies d’aménagement qui ne la modifiera pas en profondeur.
Si par ailleurs, le fonctionnement même de l’organisation est menacé, malgré une série de changements de type « cosmétiques », il faut passer à des interventions pour la modifier en profondeur en touchant à ce que nous appelons les « Principes Directeurs [1]» qui en sont la charpente (constituée par exemple :ses règles, ses frontières, ses modalités de communications etc…). Nous parlerons alors d’une organisation non opérante et les changements à opérer seront du type « mutation » qui la modifieront en profondeur.
Pour ceux qui connaissent Watzlawick[2] dans le premier cas nous dirons que l’organisation est restée dans l’état de « changement 1 » sans modification de structure et dans le second cas elle est passée en « changement 2 » avec modification de sa structure.
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[1] Piecq A.:Dela pensée systémique à la pratique de l’organisation – Le “giroscope” L’Harmattan (2011)
[2] Watzlawick P.,Weakland J., FischR.: Changements paradoxes et psychothérapies , Le Seuil, Paris (1975)